Ouzbékistan : Les routes de la soie à vélo

Quelques kilomètres après la frontière, je suis invité par des routiers russes à prendre l’apéro. Deux ou trois bouteilles de vodka plus tard, ce qu’il me reste de conscience observe la scène, interloqué de me voir en train de converser en Russe. C’est que, je ne fais pas ça tous les jours mon cher monsieur ! A travers le voile de mon esprit embrumé, je distingue les grands gestes de mes acolytes, la table se renverse, clameurs, rires, et les verres n’en finissent pas de se remplir… Je rassemble ce qu’il me reste de lucidité pour reprendre la route.Une chose est certaine, je n’attendrai pas Bukhara aujourd’hui !
A l’ombre d’une ruelle de Bukhara, j’observe le doux va-et-vient des passants, fascinante mosaïque de visages au point de convergence des cultures… Je me sens vraiment loin, je respire le bonheur !